Danse et chants au clair de lune

Elle s'affairait, c'était rare... Après être descendue de son cheval, un animal de type lourd et bête comme un boeuf, Kaoru avait commencé à installer le materiel nocturne sous l'oeil abasourdi des passants et des badauds... Au moins aussi bêtes que mon cheval, songea-t-elle amèrement en sortant des torches d'une malle en osier avant de les planter sauvagement dans le sable qu'elle avait répandu sur terre. Comme ça, elle épargnait les pieds de sa soeur et les siens.

Toujours avec sa douceur légendaire, Kaoru mena son animal près d'un anneau et l'attacha, puis elle revint sur le sable, enleva ses psartiates et fit quelques pas. Ca irait... Au moins pour cette nuit. Les conditions allaient être excelentes, la lune était énorme et rousse et...

- Mon instrument !

Kaoru se précipita sur son cheval et sortit son pseudo-violon d'un étuit avec un soupir de soulagement peu banal. Elle l'aimait, son instrument... Avec une patience totalement incongrue pour une pesronne aussi nerveuse et peu aimable, elle l'accorda en attendant sa frangine.

Kaitô s'éait perdu mais elle arriva enfin a destination. Elle vu sa soeur preparé le materiels parce que dans quelque temps elles commencerais a faire leur spectacle en esperant qu'il soit reussit et qu'il plaise a tout le monde cela n'est pas une mince affaire avec tout le monde. Elle sauta de son cheval noir comme la nuit et se dirigea vers sa soeur cadette...

- Coucou soeurette cherie ca va ? Désolé je me suis perdu ! Tu me connais maintenant !

Elle lui sourit et l'aida a finir d'instaler le materiels

Kaoru sourit à sa soeur pour la saluer et revint à son violon blanc comme les plumes pour finir par l'accorder de manière correcte. Ca allait bientôt commencer, elle devait s'échauffer et retira donc sa cape et son écharpe. Des hommes et des femmes se rassemblaient petit à petit autour d'elles, et certains types la regardait d'une manière franchement louche. Bon, le haut léger et le pantalon transparent en étaient peut être la cause, et après tout elle s'en fichait allègrement. Là, elle se préparait.

Tout d'abord, elle se dirigea d'un pas effrayant vers son cheval et lui noua son écharpe devant les yeux. En plus d'être aussi intelligent qu'une palourde, il s'énervait facilement et avait le don de ruer dans les brancards à la moindre danse. Moralité : elle devait le calmer avant même le début des festivités.
Tout ceci fait avec une delicatesse digne d'un ogre, Kaoru fit quelques étirements qui ressemblaient à s'y méprendre avec les sauts et contorsions des saltimbaques. Elle dut même incendier du regard quelques personnes pour qu'elles se calment, puis elle s'échauffa la voix avec de longues et étranges notes...

Voilà, encore un bonne chose de faite. Elle claqua des doigts pour faire apparaître une petite flamme rouge, et alluma les torches. La nuit était tombée, ça débutait.

Kaoru prit une longue inspiration, avant de jouer doucement sur les cordes de son instrument une mélodie en apparence enjouée, mais avec une petite pointe de tristesse. C'était pour les morts qu'elle était là, pas pour les vivants.
La chanson sortit de sa gorge dans un flot mélodieux, doux et calme, mais aussi avec une note de haine et de peur. Tout ça avec une voix.

-Maintiens un halo autour du monde
Le jour est d'or
Princes de l'univers
Votre fardeau constitue le chemin
Alors, il n'y a pas de meilleur moment
Qui naîtra aujourd'hui
Un enfant gitan à la tombée du jour
Un roi pour la journée.

Hors des ombres, et dans le Soleil,
Des rêves du passé tandis que nous procèdons à l'ancienne,
Oh, il y a la beauté, et sans doute y a-t'il aussi de la souffrance
Mais il faut l'endurer, pour vivre à nouveau.

Des rêves poussiéreux dans la lumière faiblissante du jour
Clignotent sur les murs
Rien de nouveau, ta vie est à la dérive
Quelle est la raison à tout cela ?
Les yeux sont fermés, la mort appelle
Tendant sa main
Invoque la lumière des étoiles pour t'entourer

Hors des ombres, et dans le Soleil,
Des rêves du passé tandis que nous procèdons à l'ancienne,
Oh, il y a la beauté, et sans doute y a-t'il aussi de la souffrance
Mais il faut l'endurer, pour vivre à nouveau.

Un homme qui ne projette pas d'ombre n'a pas d'âme...

Pour Kaitô pas besoin d'ettirement. Elle se placa au milieu de la place et se cacha entre guillemet sous son voile. Etpuis quand sa soeur se mit a chanté elle se leva tout doucement et regarda tout le monde. Il y avait du monde ce soir se qui lui fi tres plaisir. Elle commença a se déhenché sous la musique que sa soeur lui faisait parvenir, Kaitô savait que Kaoru chantait et jouait de la musique pas pour ceux qui regardaient mais pour les morts et surtout pour leurs mere. Kaitô se placa devant un jeune elfe et le regarda dans les yeux avant de repartir en salto arriere vers le milieu de la place. Elle suivait toujours le rythme de la musique quand elle eu une douleur a a cheville et tomba par terre, mais se que personne n'avait vu c'est qu'elle c'éait fait mal mais pour sa soeur et pour ces parents elle se releva et fit encore quelque accrobaties.

Kaoru grimaça quand elle vit sa soeur tomber tellement gracieusement. Et ces abrutis qui croyaient que c'était fait exprès... Heureusement c'était la fin du chant, et elle posa délicatement son violon au sol pour porter de la glace à Kaitô.

- Tiens, mets ça sur ta cheville, et accompagne moi... Reste assise au moins pour un chant.

En même temps que la glace, Kaoru avait apporté une jolie flûte aux reflets dorés qu'elle tendit à Kaitô avant de mettre une main dans une des bourses sur sa ceinture, près de son crochet à Chakram... Et elle s'avança vers une des douzes torches, passa sa main dessus avec un sourire un peu terrifiant.

La foule toujours aussi stupide murmura en voyant la flamme devenir bleue... Simple chimie, songea Kao-kao dédaigneusement. C'était une poussière grise argentée qu'elle avait jeté sur la flamme, un de ses divers trucs d'illusioniste. Douze torches, douze chants ou contes, et lorsqu'elles serraient toutes teintées de bleu... De nouveau, le sourire un peu effrayant de la chanteuse s'épanouit sur son visage alors qu'elle se saisissait de son violon et entammait une nouvelle chanson.

-Au pays du crépuscule, au delà de la lune
Nous dansons pour les oubliés
Un cercle autour des roses, sauter jusqu'à la lune
Nous chantons avec les carillons

Je veux chanter pour le croissant de lune
Danser avec les carillons
Comme si la fin voulait bientôt arriver
Au pays du crépuscule

Maintenant que tu nous regardes de l'extérieur du cercle
Voulant être accompagné
Mais tu est seul
Ne danse avec personne
Cours au loin enfant, jusqu'à ton repaire caché

Haut et fort, le son de la cloche du crépuscule retentit
Seul, il sonne et monte jusqu'au crépuscule

Au pays du crépuscule, au delà de la lune
Nous dansons pour les oubliés
Un cercle autour des roses, sauter jusqu'à la lune
Nous chantons avec les carillons