une vie..

Llandon courait de toute ses forces à travers la plaine littorale en direction de la Mer.
Son agilité lui permettait de sauter par dessus les rochers et de franchir sans encombre les buissons de ronces. Le vent salé de la mer lui fouettait le visage et l'herbe commençait à faire place à du sable doré.
A l'horizon le soleil commençait à se coucher, laissant paraitre ses derniers rayons sur les flots, miroitant sur les douces vagues de cette fin de journée, tel de multiples diamants.

A quelques mètres de lui, Llandon aperçut la jeune femme tenant quelqu'un dans ses bras. Il s'approcha alors.

- J'espère que je n'ai pas mis trop de temps pour arriver. Il regarda le blessé qui sembler avoir était attaquer par un animal puissant. L'elfe prit alors une poignée de branches de sauge de son sac et commença à la machouiller entre ses dents. Il appliqua alors la bouillie sur les plaies les plus sérieuses et y déposa quelques gouttes d'huile de primevère.

- Je pense que cela devrait aller chère Lawilha, il va s'en soritr , il la regarda en souriant et s'assit à coté d'elle les bras croisés sur ses genoux, regardant l'océan. Le doux embruns de la mer caressait son visage et ses cheveux dansaient dans le vent.

Le jeune assassin ouvrit les yeux, du moins dans son rêve, et regarda le poignard arriver vers lui, se planter dans sa poitrine. Il n'avait pas mal dans sa poitrine, mais dans sa tête. Il voyait encore les dents jaune de l'homme qu'il était censé tuer. L'assassin tué par sa victime... pitoyable oui. Il se souvenait avoir retiré la lame, avoir égorgé son adversaire tout surpris, avoir rampé dans son sang, peut-être avoir dormit.... il ne savait plus. il s'était retrouvé sur la plage, il entendait le sable sous l'eau....

"Andro, c'est toi?- Oui p'pa... p'pa, excuse-moi....- C'est fini hein... cette fois ça y est...- Non c'est pas vrai, tu vas encore rester avec moi hein dis? Tu vas pas me laisser tout seul? Hein dis?- Tu me vengeras hein? Tu ne feras pas les même bêtises que moi... ne sois jamais amoureux, pas d'amis, pas d'enfants....- P'pa, te venger comment, c'est moi qui...- Au revoir Andro...- Mais p'pa..."
Le garçon ferma les yeux de son pére et quitta le port en courant. Il regagna leur planque, sans pleurer. Pas d'amour, pas d'amis, et rien alors?

Le jeune assassin entrouvrit les yeux, envisagea les deux formes vagues devant lui... il n'était pas en ville... le bruit de la mer l'assourdissait, lui déchirait les tympans. il se redressa sur un coude, ne reconnut ni la fille ni l'homme. Il ferma les yeux, les rouvrit.

*Bordel de... *

Il se leva, chancelant un peu. Encore un peu hésitant entre revenir à la raison ou céder à sa cenpiternelle folie, il fixa le sable à ses pieds...

Llandon la regarda partir et lui lança en porte voix:

- Je m'occuperai bien de lui t'inquiète pas.

Il la vit alors s'éloigner. Il se retourna vers Andromède et partit s'asseoir au bord de la plage pour observer le doux bercemets des vagues sur le sable chaud de cette belle après-midi ensoleillée.

Andromède ne vit ni Lawilha partir, ni l'homme inconnu aller s'asseoir. Il ne comprenait pklus rien, au fond il ne savait même plus quoi faire. Il se sentait anéantit par tout. Rien que l'idée de devoir affronter le regard d'Alira un jour le fit frissonner. Il avait peur, d'elle, de sa soeur, de Kristie.... de la reine d'Elen, de celle de Chrysta, de la taverne du poète guerrier, de tous. Tout et tout le monde.

Le temps passa un peu. Il avait l'impression d'être tout seul. Il se leva, chancelant à cause de sa blessure à la cuisse. Il s'éloigna lentement, laissant le médecin a sa contemplation des flots.

Quand il eut atteint la limite sâbleuse, il se retourna, jeta un regard à la mer.... et partit enfin.

Llandon continuait à contempler les flots bleus s'écrasant sur les rochers. Le sable était chaud et le soleil commençait alors à décliner.
Soudain se retournant, perturber par un tel silence, il vit que l'étranger avait disparu. Il se releva d'un bond et suivit les traces de pas dans le sable.
Il courut jusqu'à la plaine et le vit à quelques mètres en train de marcher d'un pas pressé.
Llandon le rattrapa rapidement de son pas léger.

- Où allez vous comme ça?, il dévisagea Andromède et y vit comme une sorte de crainte.

-Revenez au bord de la plage avec moi, Lawilha ne devrait pas tarder.

[hrp: déso Liandon, mon perso est déjà partit, il est au quartier de Jilan si tu veux absolument le suivre.]

Elle descendi de son cheval alors qu'Oeil de Nuit sortait des arbres. Elle s'approcha du rocher et y grimpa lestement, glissant un instant mais se rattrapant vite elle se mit près de Lawilha. Face à l'océan le vent repoussa son capuchon, jouant avec ses cheveux blancs, elle ferma les yeux profitant un instant de la tranquilité de l'endroit. Elle els rouvrit et tourna la tête vers l'elfe.

_"Le paysage est splendide mais je doute que ce soit cela que tu voulais me montrer. Je me trompe ?"

Son regard se posa sur le point noir qui filait à l'horizon. Sa soeur y était encore, ainsi que les autres. Le navire disparut. Elle baissa les yeux alors que des mèches blanches balayaient son visage d'ébène. Sa cape bleue nuit voletait autour d'elle.

_"Adieu Ala, mon coeur et mon esprit seront toujours avec toi. Que les dieux te protègent ma soeur."

Sa voix n'était qu'un murmure emporté par le vent vers l'horizon.

Elle se tourna vers l'elfe à ses côtés et lui fit un sourire doux.

_"Merci. Je n'avais pas eu le temps de lui dire un dernier aurevoir. Tu as fais beaucoup pour moi. Comment pourais-je un jour te remercier ?"

Elle plongea son regard de sang dans ses yeux. La demande était solennel mais elle sentait que c'était aussi plus profond que ça. Ses yeux s'emflamèrent et un sourire chaleureux vint éclairer son visage.

_"Dévouée se rapproche plus de la situation de maître à esclave. Et ça escuse moi de le refuser. Amie est plus agréable et d'une certaine façon je suis dévoué à mes amis. En ces temps de guerres l'amour et l'amitié se perdent de plus en plus. Malgrès que nous soyons de deux villes ennemies Alatarièle et moi restont soeurs et le resteront quoi qu'il arrive."

Elle tendit la main à l'elfe.

_"Amies ?"

Une aura douce et chaleureuse l'entourait alors que le soleil se couchait doucement à l'horizon, laissant dans les yeux de la drow des reflets de feu.

Elle fut surprise de cette soudaine étreinte et de ces larmes. Elle la serra un instant avec un sourire, elle lui rappelait un peu Ala. Lawilha ne pourait pas remplacer sa soeur, mais cette elfe aurait aussi sa place dans son coeur.

_" Je sais que je peux compter sur toi autant que tu peux compter sur moi."

Elle lui sourit mais perdie son sourire quand elle prononça le nom d'Andromède. Elle détourna les yeux vers l'horizon, le soleil avait presque totalement disparue et les premières étoiles apparaissaient. Que lui dirait-elle quand elle le verrai ? Elle verra ça au moment venue. Elle se retourna vers Lawilha.

_"Oui allons-y."