Récupération de la marchandise

Loredor à son retour du château dû se rendre sur les docks. En effet son navire, "L'astrolabe" était à quai, est les matelots commencaient déjà à débarquer la marchandise. il se rendit dans la cabine du capitaine pour prendre connaissance de la marchandise et du journal de bord, auprès de son second. Celui-çi lui dit :

- Et bien mon Capitaine, nous avons 50 livres d'étoffes de Pilan, 100 livres de café d'Eronia et un troupeau de brebis. Ah, j'allais oublier, le sultan de Pilan m'a chargé de vous transmettre ce mot ainsi que ce paquet. Il lui tendit un parchemin plié et un petit paquet à la forme étrange enveloppé dans un papier froissé.

Loredor mit le paquet et le mot dans sa poche et se contenta de dire :

- Merci Linebeck.

Il descendit du pont du bateau sous des "au revoir mon capitaine" qui fusait de toute part du quai. Les gardes de Chrysta faisaient leur ronde, et tout semblait paisible. Mais un cri se fit entendre, c'était la voix d'une femme et elle avait l'air désespérée :

- Au secours, au voleur je vous en supplie aidez moi, l'amulette de ma mère !

Loredor s'empressa de poursuivre l'homme encapuchonné, les gardes étaient derrières lui, mais leurs armures lourdes ne leur facilitaient pas la tache en matière de rapidité. C'est après environ un demi-mile que le voleur à force de passer dans d'étroites ruelle fini par tomber dans un cul-de-sac. Il se retourna face à Loredor qui avait arreté de courir et se dirigeait vers lui d'un pas léger. Loredor s'arrêta face à lui, tendit la main et dit :

- Rends moi ce que tu as dérobé et je ne te ferais aucun mal, je ne te livrerais même pas au gardes, mais si tu recommence un forfait, je n'hésiterai pas une seule seconde.

Il avait remarqué que le voleur était simplement un jeune homme un peu frêle qui avait sans doute dérobé l'amulette pour la revendre et se payer de quoi manger. Ce dernier regarda la main de Loredor et dit en dégainant une petite dague en acier :

- Je ne peux pas faire ça, si je vous la rends je mourrais de faim !

- Est-tu vraiment sur de ce que tu t'apprète à faire ?

Le jeune balbutia et perdit contrôle de lui-même, il tremblait, il faisait ce qui ressemblait à une crise. Il tomba à genou, laissant tomber son butin.
Loredor se baissa et le récupéra. Il lui tournat le dos et laissa volontairement tomber le petit paquet que son second lui avait laissé. Il se suffisa à dire trois mots :

- Plus jamais ça.

Après que Loredor ait tourné au coin de la rue, le jeune homme se saisit du paquet et le déballa. Ce qu'il avait entre les mains, jamais il n'aurait cru un jour le posséder, ce qu'il avait entre les mains, c'était une émeraude grande comme le majeur, d'un vert profond, que l'on pourrait se noyer dedans, il sanglota, agenouillé dans cette ruelle, où un rayon de soleil avait un jour éclaircit un ciel obscur.