Une rencontre inatendue

Loredor était arrivé sur les plaines, de magnifiques valon verdoyants et des champs travaillé par des paysans s'étalait jusqu'à l'horizon, au-delà se dressait Elen la sombre, le soleil se couchait délicatement épousant parfaitement la forme d'un vallon. Loredor appréciait le paysage, les dernier rayons du soleil rougêatre lui caressait les joues. Il donna une tape à son cheval pour lui demander de retourner à Chrysta et ce dernier s'executa. Il était bien reposé et détendu. Il s'allongeat sous un vieux chène au tronc énorme et aux feuilles émeraude. Il sortit de sa poche le livre qu'il avait aupparavant acheté à Chrysta. Il s'agissait en réalité d'un grimoire renfermant quelques arcanes de l'art de la guérison. Il le feuilleta, alluma une lampe à pétrôle et les heures passèrent. Mais dans la nuit, le ciel étoilé était devenu un ciel d'encre, les habitations des paysans avaient éteind leurs lumières, et sa lampe à pétrôle éclata. Il se releva et scruta le peu qu'il pouvait voir. Il entendit un hênissement lugubre, comme un cheval qui serait emballé ou pire, enragé. Il l'entrevit dans la pénombre, le cheval se stoppa à 10 mètres devant Loredor, il vit le cavalier descendre. A sa marche gracieuse et élégante, on devinait que c'était une femme. Une femme certes, mais sans-doute une femme d'Elen. Elle sortit d'une sacoche qui pendait à sa monture, un objet de forme étrange, de 50 cm à ce que Loredor pouvait voir. Puis il entendit une mélodie, une mélodie enchanteresse, cette mélodie entrainait Loredor, il avait envie de danser, mais il garda ses esprit. Main sur le pommeau de l'épée, il se dirigeat vers la femme. Elle portait une longue robe nacre et se couvrait d'un capuchon. Loredor ne ressentait ni peur, ni angoisse. Il se fixa derrière elle, et il dit d'une voix douce :

- Excusez moi, je peux vous aider ?

La femme se retourna, et hôta son capuchon, elle était jeune, est ravissante, telle une sirène dont la beauté n'avait d'égal que sa noirceur. Elle garda les yeux fermés et la tête baissé. Loredor était soudain devenu livide. Sous les traits ravissant de la jeune femme se dessinaient ceux de la reine d'Elen.

Elle resta immobile et le regarda droit dans les yeux, elle le scrutait cherchant sur lui le moindre défaut, elle était la Reine d'Elen certes, mais il ne pouvait pas lui trancher la gorge comme ça sur les terres neutres, lachement alors qu'elle ne portait pas d'arme. Certes les pouvoirs mystiques de la reine Serenity était sans limites et dévastateur, mais son éducation l'en empêchait, comment pouvait-il tuer une femme qu'il ne connaissait même pas, et puis elle est si belle, ses yeux sont profonds et enjoleurs, sa bouche est délicate et sensuelle, et ses manières sont élégantes et taillées dans la grâce comme une broderie. Loredor la regarda, il ne savait pas comment l'interpeller, faire comme s'il ne la connaissait pas aurais été stupide, car tout le monde à Chrysta la connais, et elle le sait probablement. Le roi étant parti depuis bien longtemps et la reine ayant disparue, Loredor se demanda s'il n'était pas termps de supperviser cette grande bataille avec la Reine Serenity. Certes cette décision engendrerait un soulevement des deux villes mais c'est à prévoir, si Chrysta est attaquée et que personne n'est à sa tête, la ville court à sa perte, mais la reine d'Elen n'a jamais envoyé ni régiment, ni éclaireur malgré qu'elle connaisse très bien la situation de la ville, sans doute voulait-elle en finir de façon loyale ... Elle venait alors de sortir une très petite bourse en cuir d'une des sacoches qui pendant à sa magnifique jument noire à la crinière acajou. Elle défaisait les lanières de cuir qui la maintenait fermée et pris une pincée de poudre verte émeraude qui se trouvait à l'intérieur. Elle se mit à sourire et lanca cette poudre au nez de Loredor qui éternua a plusieurs reprises avant de tomber à terre, inconcsient. A son réveil il se trouvait le grand chêne aux feuilles émeraude, le soleil c'était levé, c'était le petit matin, le paysan cultivaient leur champs, sa lampe à pétrole était intacte et les Withershins étaient ouvert sur sa chemise à jabot, et il ne restait aucune trace des évenements de la veille.

Alors qu'il se releva, enleva la poussière sur sa veste, rangeat les Withershins et s'apprêta à se rendre à Chrysta, il se rendit compte, qu'au loin, un paysan se dirigeai vers lui. Il était très humble, il se coiffait d'un chapeau fané et troué en certains endroits, portait une chemise à bretelles salie par le temps, et des braies à ceinture avec des sabots percés. Il interpella alors Loredor :

- Hey ! Vous ! Noble chevalier ! Vous pourliez pas nous aidez un ch'ti peu, parlcque nous avons une bête qui dévorle toutes nos bêtes t'nez v'nez donc voir !

Le paysan entraîna Loredor vers sa modeste ferme, et lui montra plusieurs cadavres de brebis égorgées. Loredor en déduit :

- C'est sans doute l'oeuvre d'un loup ...

- Un loup ou pirle ! rétorqua le paysan. Et je n'suis pas l'seul, tous les autrles paysans sont touchés parl ça ! C'est un loup-garlou j'vous dis moi !

- Voyons soyons sérieux, les loups-garou ne s'attaques plus aux troupeaux de brebis, ils sont civilisés de nos jours, et puis avec les vampires qui apparaissent de plus en plus ils ont d'autres chats à fouetter. Répondit Loredor d'un ton calme.

- En grlos vous voulez pas nous aider si j'comprlend bien ?!

- Je n'ai pas dis ça, dit-il en souriant. Indiquez moi l'endroit où se cache votre "bête".

- Elle est dans la clairlière mais j'n'ais pas grland chose à vous offrir, répondit le paysan un peu perdu.

- Je ne fais pas ça pour l'argent.

Loredor tourna les tallons. Il souffla dans un petit objet en métal qui semblait être une sorte de sifflet et son étalon blanc apparut au loin de derriere un vallon qui cachait les remparts de Chrysta. Il l'enfourcha, fit signe au paysan, et se rendit à la clairière.